(1) Traumatisme physique ou sexuel

(2) Vie urbaine

(3) Immigration

(4) Minorité raciale

(5) Abus de substance

(6) Famille

A: Entre 34 et 53% des personnes avec un TMG mentionnent avoir vécu de l'abus physique ou sexuel dans l'enfance

B: Au cours de leur vie, l'exposition à la violence (physique ou sexuelle) serait de 43 à 81% et entre 38 (suède) et 79 % (USA) dans la dernière année. 

L'exposition à la violence n'est pas juste dans l'enfance!

Beaucoup ont subis la violence et continuent à en subir durant leur vie adulte...!

C: Les femmes avec TMG sont particulièrement sujettes à la victimisation : 97% des femmes sans abris ont été victimes de violence et 77% de celles-ci ont été abusées comme enfant.

Est-ce que toutes les personnes abusées deviennent itinérantes?

Non, ce ne sont pas toutes les personnes abusées qui deviennent itinérantes, mais beaucoup d'itinérantes ont été abusées.

Non pas dû à une désinstitutionnalisation, mais plutôt à la NON-HOSPITALISATION : il n'y a pas de place pour eux au départ, point, et ces personnes se ramassent dans la rue.

À des symptômes plus sévères au niveau :

- Hallucinations

- Délires

- Suicide

- Anxiété

- Hostilité

- Difficultés interpersonnelles

- Somatisation

- Dissociation (personne coupée d'elle même et de la réalité)

Les symptômes sont aussi souvent plus sévères chez les personnes ayant vécu des sévices.

À des coûts plus élevés en termes d'hospitalisations et de services psychiatriques :

Dans le milieu hospitalier, c'est toujours le diagnostic le plus grave qui prend le dessus pour la médication :

   - schizo

   - TSPT (dû à l'abus)

ce sera la Sz qui prendra la dessus. Mais si on ne traite pas le TSPT, la personne répondra moins bien aux traitements et nécessitera plus de soins (car le traumatisme du TSPT peut être un fx de la Sz par comorbidité).

Quelles associations ont été établies entre abus (type d'abus) et TMG (type de symtômes)?

Agression physique : symptômes positifs

Agression sexuelle : Hallucinations

Maltraitante émotionnelle : Dissociation

Maltraitance dans l'enfance : Délires

Inceste : Hallucinations à caractère sexuel

On peut tout simplement aller voir dans la famille, les proches, etc.

Étude d'Hammersley & al (2004)

96 personnes recevant un traitement psychologique pour un tr. BP :

Pour le tr. BP les personnes qui entendent des voix ont beaucoup plus de chance d'avoir subi des abus sexuels dans l'enfance.

Ils ont trouvé un lien très fort entre abus et psychose.

[image]

[image]

Un stress ou trauma emmènerait une augmentation du cortisol.  Le cortisol débalancerait le taux de dopamine, qui est responsable des symptômes positifs.

Le TSPT est un trouble définit par trois symptômes :

(1) L'événement traumatique est revécu de façon persistante.

(2) Évitement persistant des stimuli associés au tramatisme et

     émoussement de la réactivité générale.

(3) La personne présente deux ou plusieurs symptômes

     persistants traduisant une hyperactivité neurovégétative (ne

     préexistant pas au traumatisme)

Dans la population générale, le taux de TSPT est de 8-12%, chez les TMG de 29-43% (bien que seulement 5% soit indiqué dans leur dossier).

De plus en plus, des questions en lien avec le TSPT est demandé en entrevue car le TSPT peut durer longtemps et continue de les hanter des années durant.

N.B : La première hospitalisation cause souvent un choc trauamtique et peut entraîner un TPST.

Expliquer le modèle explicatif du lien psychose et TMG de Mueser & al 2002?

[image]

Prenons une personne qui a un historique de traumatisme (Trauma History) et qui développe un TSPT (PSTD)

Trauma : Si la personne vit un traumatisme à l'âge adulte, c'est

             un facteur de risque de plus.

Substance abuse : Les personnes avec un TSPT ont plus de

                          chance d'abuser de substances que la

                          moyenne (automédication?) = un facteur de

                          risque de plus.

Working alliance : Malgré qu'ils sont très craintifs, l'alliance

                        thérapeutique peut protéger les patients. 

                        Mais plus la personne a une forte histoire de

                        trauma, plus ce sera long.

 * donne accès aux illness management services 

Symptom Severity  : Tous ces facteurs contribuent à la sévérité

                             des symptômes éprouvés, mais aussi aux

                             chances de rechute, emmènent une

                             utilisation accrue des services.

Ce pourquoi il faut traiter le TSPT, car il contribue aux symptômes, à la rechute, et à l'utilisation des services; emmène un abus de substance ou l'abus de substance amène un trauma, qui contribue au TSPT, etc.

Y a-t-il plus de TMG dans les villes?

Plusieurs études ont démontré plus de TMG dans les villes, plus particulièrement la Sz.

(1) MIGRATION SÉLECTIVE :

     - les gens déménagent près des hôpitaux, de loyers

        modiques.

     - il est plus facile d'être anonyme ou isolé en ville

(2) NAISSANCE EN VILLE :

     - Pollution

     - Diète (manque de vitamine D?)

     - Infection - virus

     - Stress

En réalité, il y a un lien entre l'enfance en ville - avant 15 ans(exactement ce à quoi n'a pas été trouvé), mais certaines personnes doivent aussi déménager pour la proximité hospitalière...

On remarque que l'urbanisation comme facteur de risque est encore plus puissant chez les immigrants de 2e génération.

Surtout si les immigrants sont en minorité ethnique, vivant dans un quartier où ils sont minoritaires.

[image]

Pourquoi?

(1) La 1ere génération serait plus résiliente, plus forte, elle aurait des caractéristiques spécifiques (dû au fait qu'elle a, premièrement, pris la chance de déménager).

(2) Facteur de risque lié au quartier : si la perosnne est une minorité ethnique.  Vivra plus de racisme, le sentiment d'être seul, d'être la personne qui sort du lot = difficile à vivre.

Les personnes ayant des psychoses consomment-elles plus de substances?

La prévalance ' à vie ' de troubles de substances auprès des personnes avec une psychose (ou TMG) est de 50%.

L'abus de substance est considéré dans l'etiologie ET dans l'aggravation des symptômes.

(1) etiologie

(2) aggravation des symptômes

Quel est le lien entre psychose et abus de substance (etiologie)?

Degenhart & Hall (2004) :

6 études longitudinales dans 5 pays;

L'utilisation régulière de cannabis augmente le risque de développer une psychose.  Ce lien persiste même si on contrôle pour les caractéristiques personnelles et les autres drogues utilisées.

Pourquoi ont-ils utilisés le cannabis? C'est une drogue qui est utilisée par un haut pourcentage de la population et surtout à l'adolescence.  Il est donc plus facile de faire un lien temporel.

Lien temporel établit entre une utilisation vers 15 ans, régulière, et psychose.

-> certaines études suggèrent qu'une consommation importante à l'adolescence (vers 15 ans) serait encore plus déterminante.

L'adolescence est une période importante du ménage des synapses -> le canabis contribue à se débarasser des mauvaises synapses, trop, mal été?

Psychose et abus de substance - pourquoi?

Expliquer la théorie de l'automédication en tant qu'explication du haut taux d'abus de susbtance chez les TMG?

Pour beaucoup de personnes, la 1ere crise est arrivée lors de la consommation de canabis -> le canabis pourrait précipiter la psychose chez les personnes qui ont une vulnérabilité mais qui ne le savaient pas.  Mais cela n'explique pas pourquoi les personnes continuent à consommer après le diagnostique.

1. LA THÉORIE DE L'AUTO-MÉDICATION : les substances, une façon de traiter soi-même ses symptômes?

     - Il n'y a pas vraiment de lien temporel entre abus et   

       symptômes  : la personne ne consomme pas plus suite

       aux symptômes.

Si les substances seraient consommées après les symptômes seulement, après les premiers signes des symptômes, alors on pourrait voir un possible lien -- mais ici, il n'y a pas de lien : les personnes consomment autant avant, après et pendant!!!

     - Il n'y a pas vraiment de lien entre le type de substance et

       les symptômes prédominants.

Si les personnes choisiraient des substances différentes pour différents symptômes, mais il s'agit de la même drogue que tlm et pour tous les symptômes.

     - Les substances augmentent les symptômes ?!

LES SUBSTANCES SONT EN FAIT UTILISÉES pour les mêmes raisons que les personnes n'ayant pas de TMG.

->  Les résultats sont non concluants...

Psychose et abus de substance - pourquoi?

Expliquer la théorie de l'hypervulnérabilité

LEs études suggèrent que les personnes avec un TMG sont plus vulnérables à devenir accroc (théorie de la récompense - cérébral) : ils peuvent avoir les mêmes effets et être plus sensibles.

     - Les drogues (cannabis) augmenteraient la vulnérabilité à la

        psychose en devenant un 'stress' ou un précipitant,

        accélérant la venue du 1er épisode.

     - Par la suite, les personnes avec TMG peuvent consommer

       très peu et être très affectées...plus sensibles aux effets.

Si les TMG consomment, c'Est pour la même raison que tout le monde : oublier qu'il vit, se tenir avec sa gang de chum, ne pas être seul...la seule différence c'Est que

1) il développe une toxicomanie

2) il aggrave les sym^tômes

La psychose due aux méthamphétamines : peut-être en lien avec la quantité utilisée chez des personnes dites 'non-vulnérables' x effet toxique.  Substance tellement toxique qu'on pense que cette drogue serait un facteur de risque à elle seule.

Psychose et abus de substance - pourquoi

Expliquer la théorie de la personnalité antisociale?

La prévalence de toxicomanie auprès des TMG serait expliquée par la prévalence de toxico auprès des personnalités antisociales :

   -> on sait que le taux de personnalité antisociale chez les

       TMG est très élevé.

   -> et que le taux de personnalité antisociale chez les toxico

       est aussi très élevée.

L'abus de substance serait-il lié à certains types de personnalité? i.e. antisocial.  Et parce que la Sz et TMG = 30% du cluster B (antisocial) et que les personnalités antisociales sont souvent toxicomanes, cela expliquerait 30 À 50% des abus?

-> non concluant...

Psychose et influence familiale

Comment l'attachement peut-il être un facteur de risque pour une psychose?

A.

Les personnes qui ont eu un épisode psychotique ont un attachement significativement différent d'un groupe contrôle : le style d'attachement est moins automnome, plus préoccupé, plus ambivalant.

Briser l'Attachement en bas-âge pour une raison quelconque augmente le risque de développer une psychose plus tard.

B.

Cannon & Mednick (1990) : 6/8 enfant à risque qui ont développé une psychose avaient été séparé de leur mère (ou parent) en bas âge pendant 1,5+ années.

C.

Bhugra & al (1998) ont étudié 38 patients afro-carraïbiens : 34% avaient été séparés de leur mère pendant plus de 4 ans et 53% avaient été séparé de leur père pendant plus de 4 ans.

D.

Dozier et al (1991) : Sz (surtout de type paranoïaque) = Attachement évitant.

E.

Les TMG maintiennent plus que la moyenne une perception négative de leur parent elle même liée à une moins bonne adhésion au traitement et plus faible estime de soi.

F.

sondage communautaire (8000 adultes et 1500 ado) : la psychose est associée à un style d'attachement insécure (inclus préoccupé, ambivalant, évitant).

Troubles de la pensée

Snger & Wynne (1965) : Les parents des enfants qui ont des troubles de la pensée s'expriment souvent de manière vague, fragmentée ou contradictoire.

-> Walbherg & al. parlent d'une interaction gène-environnement pour le désordre de la pensée, selon les données d'une étude finlandaise d'Adoption.

Bref, dans un milieu familial où le discour est vague, les personnes qui développent une psychose ont plus de chance d'avoir un trouble de la pensée.

Psychose et influence familiale

La communication dans uen famille peut-elle être un facteur de risque?

C'est le type de communication dans une famille qui peut être un facteur de risque :

les enfants qui ont développé une psychose ont plus de problèmes au niveau de la déviance (les parents tiennent des propos contradictoires) et les parents ont plus d'émotion exprimé (façon de communiquer avec la personne : dénigrer, insultes, critiques) négatives.

1) parents ont discours contradictoires

2) émotions exprimées négatives

3) = enfant a plus de déviance

Les personnes avec une psychose ont plus de problèmes au niveau de la déviance...

Goldstein a trouvé un lien entre les conflits avec les parents à l'adolescence et le développement d'une psychose.

Le développement de la psychose a pu être prédit en 1965 par :

1) les problèmes de communication des parents (déviance)

2) les émotions exprimées des parents.

Plus une personne a d'insultes, de contrôle, plus il y a risque de psychose et ce lien peut être établit dans le cas de la rechute.

Critique } rechute

Chaleur, ouverture { rechute

Une grossesse non désirée augmente de 4x le risque d'avoir un enfant qui devient psychotique.

Pourquoi?

1) Attachement plus difficile À créer

2) Le stress lié à des raisons de grossesse non désirée.

Comment les émotions exprimées influencent-elles les TMG?

Bien que les nouvelles croyances enlèvent le 'blâme' de la psychose aux parents, (mères schizophrénogènes) les chercheurs s'entendent pour dire que :

** L'atmosphère familial peut avoir des conséquences sur le parcours de la maladie, en particulier la Sz **

Bron, Carstars & Topping : 229 personnes avec Dz de Sz à leur sortie de l'hôpital.

Ceux retournant vivre avec leur conjoint ou famille avaient un taux de rechute et de réhospitalisation supérieur à ceux vivant seul, en foyer, ou avec la fratrie.

+ Cela va dans les 2 sens : le taux de rechute augmente lorsque la personne retourne à la maison parce qu'il y a des émotions négatives; mais il y a peut-être des émotions négatives à cause des symptômes => + grave = tendance à être plus critique.

+ Brown & al (1962) : les familles dites ' très impliquées ' ont des taux de rechute plus élevées.

Un sur investisseent émotionnel, de l'hostilité envers la personne, des commentaires critiques...

Mesure :

1) Les commentaires critiques à propos de comportements spécifiques

2) L'hostlité pour le client

3) Le surinvestissement émotionnel

4) les commentaires positifs

5) La chaleur

Oui, selon plusieurs études, quoi que ce lien serait lié aux contacts avec la personne atteinte ainsi qu'à une manifestation plus importante de certains symptômes chez le client (cercle vicieux - réciprocité)

[image]

LEs personnes qui ont le plus de contact avec leur famillle ont des symptômes plus sévères et prennent moins leur médication.

128 personnes hosptalisées : 51% EE élevées : 28% low contact et 69% high contact : 92% n'utilisent pas leur prescription.

Non

Les parents qui exprimaient beaucoup de EE avaient un style d'Attachement insécure avec leurs propres parents : il y a une composante génétique au style ' sur-protecteur' des parents, mais pas à la critique ni au caring.

Une relation tumultueuse ou dysfonctionnelle avec ses parents n'est pas suffisante pour créer une psychose!